L'une des nouvelles qui a attiré l'attention ces derniers jours est la démission du principal dirigeant d'Endesa après plus de dix ans au pouvoir. En effet, le président d'Endesa, Borja Prado, quittera son poste à la tête de la compagnie d'électricité lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires qui aura lieu le 12 avril. L'information, avancée par des sources proches du gérant et familières de la situation, a déjà été confirmée par l'utilitaire lui-même à la Commission nationale du marché des valeurs mobilières (CNMV).
Reste maintenant à savoir qui reprendra les rênes de la compagnie d'électricité espagnole. En ce sens, la société italienne qui détient une grande partie de l'actionnariat souhaite placer un président non exécutif à la tête de la société d'électricité espagnole. Les rumeurs suggèrent que cette personne pourrait être l'ancien chef d'hommes d'affaires espagnols, John Rosell. Dans tous les cas, les nouvelles suggèrent que l'Italie veut une personne plus proche de ses intérêts commerciaux. Un aspect dans lequel Borja Prado a eu des frictions avec Enel ces dernières années.
Il n'y a pas eu de réponse à cette nouvelle dans la cotation des actions d'Endesa sur les marchés actions. Sinon, au contraire, il reste aux mêmes niveaux, très proche de 22 euros par actions. En d'autres termes, ces actions n'ont pas fait monter le prix, ni à la baisse ni à la hausse, mais de manière stable et comme elle l'a fait ces derniers jours. Comme l'une des sociétés cotées qui s'est le plus appréciée au cours des douze derniers mois, avec une rentabilité d'environ 13%. En ligne avec le comportement des autres entreprises du même secteur.
Endesa: Prado dit au revoir
En tout cas, l'adieu au président d'Endesa, Borja Prado, n'a pas été une surprise totale. Sinon, au contraire, c'était une rumeur très insistante qui traversait la bourse de la capitale espagnole. Cela peut être l'une des principales raisons pour lesquelles les prix chez Endesa n'ont pas subi de variations spéciales sur les marchés boursiers. Il y a même des analystes financiers qui se disent plus préoccupés par qui sera le gouvernement après les prochaines élections du 28 avril.
D'un autre côté, il ne faut pas oublier que c'est l'un des secteurs les plus réglementés d'actions dans notre pays. Au-delà d'autres considérations techniques et peut-être aussi du point de vue de ses fondamentaux. Alors qu'au contraire, selon le journal El País, le nom de Joan Rosell est envisagé parmi les candidats à la présidence non exécutive. Cependant, José Bogas occupe le poste de PDG et Enel continue de compter sur lui. Il ne serait donc pas déraisonnable pour lui d'être le remplaçant à la fin de Borja Prado en direction de la compagnie d'électricité.
Avec l'accent sur les 23 euros
En tout cas, et s'il n'y a pas de surprises dans les prochains jours, l'objectif du titre Endesa est d'atteindre des niveaux de 23 euros par action et des niveaux encore plus ambitieux. Dans ce dernier aspect, cela dépendra de la manière dont les marchés boursiers internationaux évolueront dans les prochains jours. Au-delà des corrections qui pourraient survenir au cours de ces semaines et qui seraient interprétées comme un collecte de bénéfices avant les montées des derniers mois. En tout cas, c'est l'une des valeurs les plus haussières du moment, malgré les doutes des derniers jours.
Cependant, le départ de Borja Prado de la présidence d'Endesa peut susciter de nombreux doutes chez les petits et moyens investisseurs. Au moins à court terme et cela dépendra de l'actualité son éventuel successeur et ce avec ses intentions sur le métier de la première compagnie d'électricité espagnole. En ce sens, il n'y aura pas d'autre choix que d'être très attentif à ce qui peut arriver au prix de ses actions à partir de ces moments précis. Où absolument rien ne peut être exclu puisque tout peut arriver. Et où la prudence sera le dénominateur commun dans les actions des petits et moyens investisseurs.
Profil de Borja Prado
En revanche, il ne faut pas oublier que Borja Prado a eu des relations difficiles avec l'actuel PDG d'Enel, Francesco Starace, qui avait fait confiance à Bogas, le PDG espagnol. Ce fait peut bien entendu pénaliser les actions d'Endesa sur les marchés boursiers nationaux. Parce que les graves écarts entre les managers italiens et espagnols ne peuvent pas passer inaperçus. Il va maintenant falloir vérifier quelle est l'aptitude du nouveau chef de la compagnie d'électricité espagnole. En ce sens, les investisseurs seront très conscients de son évolution future.
Un autre aspect qui doit désormais être pris en compte sont les excellentes relations que Borja Prado entretenait avec tous les pouvoirs politiques et publics de notre pays. À la fois d'un signe et des autres et c'est un aspect qui peut être perdu à partir de maintenant. Dans ce cas, l'évolution de cette société sur la bourse nationale pourrait être pénalisée. Surtout lorsqu'il s'agit d'un secteur aussi réglementé que l'électricité l'est actuellement. Et qu'elle nécessite un soutien politique pour dynamiser ses métiers, au-delà d'autres considérations techniques.
En ce sens, une période inexplorée commence par les marchés financiers et dont on ne sait toujours pas comment elle peut se terminer. Comme comment vas-tu développer une politique de dividende de la société puisqu'elle affectait jusqu'à présent la totalité de ses bénéfices à la répartition de ce paiement entre ses actionnaires. Il faudra vérifier comment il en est à partir des prochaines années et avec un nouveau président au sommet d'Endesa. Quelque chose que tous les investisseurs vont regarder à la loupe et qui peut donner un peu de mécontentement aux actionnaires de l'entreprise.
Fraude électrique en 2018
Endesa a détecté près de 65.000 fraudes à l'électricité en 2018 et récupéré 601 millions de kWh fraudés, un chiffre équivalent à la consommation d'électricité de Palma de Majorque pendant six mois. le Utilisation des nouvelles technologies et la collaboration avec les forces de sécurité et les citoyens permet de renforcer la lutte contre ce grave problème. Rien qu'au cours de la dernière année, les plaintes des citoyens ont permis de découvrir près de 4.000 XNUMX escroqueries.
Au cours de l'année écoulée, quatre inspections sur dix effectuées par l'entreprise se sont conclues avec le détection de fraude. Dans 48% des cas, il s'agissait de branchements illégaux au réseau par des utilisateurs sans contrat et le reste, à d'autres types de fraude, comme les doubles connexions ou la manipulation de l'équipement de mesure. Au-delà de ces chiffres, il est important de noter que la fraude à l'électricité est avant tout un problème sérieux pour la sécurité et la santé des personnes, tant pour le fraudeur lui-même que pour son entourage. Ces dernières années, il y a eu de nombreux cas d'incendies et de rejets dus à la manipulation des installations.
Pratiques irrégulières dans les connexions
Un autre facteur qui aggrave le problème de la fraude est la croissance des cultures de cannabis qui a eu lieu ces dernières années. Ces cultures sont fréquemment accompagnées de branchements illégaux au réseau électrique, ce qui peut entraîner des interruptions importantes de l'approvisionnement des agglomérations dans lesquelles elles sont effectuées. Une maison utilisée comme plantation de marijuana «indoor» consomme l'équivalent de 20 habitations et la concentration de ces cultures dans certaines zones sature le réseau.
La fraude à l'électricité est préjudiciable à la société dans son ensemble, car elle se traduit par une augmentation de la facture d'électricité de tous les consommateurs et peut mettre en danger à la fois la sécurité et la qualité de l'approvisionnement du reste des clients. De plus, contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'essentiel de la fraude à l'électricité en Espagne est le fait de gros consommateurs, aussi bien des entreprises du secteur industriel et des services que des entreprises et / ou des particuliers à forte consommation.
Technologies pour lutter contre la fraude
Endesa mise résolument sur la numérisation dans le cadre de sa stratégie commerciale. L'application d'algorithmes avancés de machine learning (Machine Learning) et deep learning (Deep Learning) sur le Big Data il permet une approche plus efficace de nombreuses opérations de l'entreprise. Pour cette raison, elle redouble d'efforts dans l'application de ces algorithmes pour la détection des fraudes, parvenant à améliorer l'identification des cas et à le faire plus efficacement.
En plus de l'utilisation du Big Data, de nouvelles technologies qui ont été développées ces dernières années pour lutter contre la fraude sont ajoutées. Entre autres, les vidéoscopes et traceurs se démarquent, qui permettent d'inspecter des installations souterraines, encastrées dans les murs ou inaccessibles à l'œil nu, pour détecter, entre autres manipulations, l'existence de doubles connexions.